Lutte contre la chenille processionnaire du chêne et les nuisances causées – 1952

Archives de la direction des eaux et des forets

Au 17^ème siècle, déjà la bibliographie évoque la processionnaire du chêne et les fortes nuisances causées par la chenille. Plus proche de nous, au siècle dernier (en 1952), une archive de la direction des Eaux et des Forêts mentionne les risques récurrents que les soies urticantes de la chenille processionnaire du chêne occasionnent.

Dans cette archive, l’épandage aérien de produit insecticide était la méthode utilisée pour lutter contre ces chenilles urticantes. Déjà, les gestionnaires étaient conscients de son impact et des conséquences sur l’environnement. Cette option n’était choisie que lorsque cela était vraiment nécessaire, généralement lors d’attaques « violentes» de chenilles.

Aujourd’hui, l’usage de phytocides en traitement aérien n’est plus autorisée. Afin de protéger les personnes et les animaux contre cette chenille urticante, ARBORIS-Consultants poursuit les expérimentations par drone en vue de la mise sur le marché d’un biocide à base du micro-organisme Bacillus thuringiensis Kurstaki. Les stratégies expérimentées s’appuient sur l’usage du drone en dépôts localisés afin de réduire les intrants même biologiques. L’usage du drone répond ainsi à cet objectif de précision et permet d’atteindre les houppiers situés à quelquefois 25 mètres de hauteur.

Une autre stratégie en cours de développement est le dépôt de macro-organismes autorisés à la vente et actifs sur cette chenille. Les quantités de macro-organismes à déposer sont encore à optimiser en fonction des études conduites au printemps 2021.

Ces solutions, bien qu’à l’expérimentation, ont déjà montré des preuves d’efficacité lors de plusieurs études faites en Moselle et Lorraine au cours des 3 dernières années.

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